Bienvenu dans ce monde de fou (PV. Anthony)

“Non mais ça va pas la tête? On fait attention à ce qui nous appartient pas! ”

C’était pas une journée comme les autres aujourd’hui, et ça n’enchantait absolument pas Anthony en effet c’était aujourd’hui que les riches de l’école privé débarquait dans son école. Anthony n’aimait pas particulièrement les riches loin de là même et ça remontait à quelques années déjà. Plus jeune son meilleur ami était un gosse de riche et ça n’avait aucune importance mais quand ce lui ci c’est mis à l’humilier et à le dénigrer devant tout le monde et bien Anth’ à couper les ponts mais il lui en veut depuis ce temps là parce qu’à l’époque il avait vraiment eu besoin de son meilleur ami. Alors aujourd’hui pour lui tous les gosses de riches étaient pareils pourri gâter et égoïste comme ce n’est pas permis. La famille d’Anthony n’avait jamais été riche loin de là, son père avant de mourir travaillait dans la construction, il avait repris la société de son père quand à sa mère elle était avant instit puis quand ses parents partirent en retraite elle a repris la librairie de ses parents. Bref tout ça pour dire que la famille d’Anthony était une famille unis et modeste. Ils avaient juste de quoi vivre normalement sans manqué de nourriture ou de vêtement. Bien sur en ce qui concernait les filles et bien elle se passait leur fringue une fois qu’ils étaient trop petit mais bon ce n’était pas parce qu’on avait des fringues cher sur soit qu’on est forcément plus heureux.

Bref comme tout les matins, Anthony se réveilla le premier après sa mère, il avait pour mission pendant que sa mère préparait le petit déjeuner pour tout le monde de réveillé Louis et Lahra les deux derniers de la famille. Anthony réveilla donc son frère en premier puisque tout les deux dormais dans la même chambre, ensuite il alla réveiller Lahra et par la même occasion Morane puisque toute les deux étaient dans la même chambre. Il alla ensuite prendre sa douche et laissa les petits s’habiller tranquillement, Louis était seulement âgé de 4 ans mais il savait s’habillé tout seul enfin il y avait quelques truc qu’il n’arrivait pas à faire tout seul. Bref une fois sa douche prit il s’habilla à son tour puis descendit rejoindre sa famille pour le petit déjeuner quotidien en famille. Depuis la mort de son père, ils avaient décidé avec sa mère ses sœur et son petit frère de faire des trucs ensemble comme prendre le petit déjeuner ou sortir en famille le dimanche.

Après le petit déjeuner Anthony, Thyphaine, Marielle et Morane partir directement pour l’école, il avait récupéré la voiture de son père quand celui-ci était mort enfin sa mère ne l’avait pas vendu et quand il avait eu 16 ans et bien il l’avait récupéré. C’était un espace, et oui il en faut de la place pour transporter 6 enfants enfin bref ce n’était pas une voiture de luxe mais il s’en fichait c’était ce qu’il fallait pour transporter sa famille c’est tout ce qui comptait. Bref ils arrivèrent donc à l’école et Anthony déposa ses sœurs justes devant l’entrée puis il partit se garer. Il ne restait déjà plus beaucoup de place les voitures de luxe avaient envahis le parking à cette vision il grimaça le cauchemar commençait déjà. Anthony se gara donc à côté d’une voiture rouge bien tape à l’œil, celle-ci était garer n’importe comment et en sortant de la voiture et tapa légèrement la voiture rouge à côté de lui par chance celle-ci n’avait rien parce que c’était le genre de truc qui pouvait déclencher la seconde guerre mondial. D’ailleurs ça ne tarda pas, il entendit alors une voix féminine qui lui dit que ça allait pas dans sa tête et qu’il fallait faire attention à ce qui nous appartient pas. Et voilà une gosse de riche commençait déjà à lui prendre la tête, la journée commençait mal en plus il a reconnaissait c’était une amie de Chris raison de plus pour la détester tient. Anthony lui répondit alors avec un sourire sarcastique sur les lèvres.

-Les gosses de riches donnent des leçons de vie maintenant on aura tout vu !! Elle a rien ta voiture pas la peine de faire tant d’histoire et au pire papa aurait été là pour refaire la peinture !

Anthony considérait les gosses de riches comme des égoïstes et pour lui il n’y avait aucunes exceptions. Et la jeune femme en face de lui n’échappait à la règle loin de là.

“Au cas ou tu ne le saurais pas, l'argent ne pousse pas dans les arbres. Ceux qui en ont travaillent pour l'obtenir; ils ne sont pas des paresseux qui ne font rien de leur journées et qui vivent sur le bras des gouvernements. Alors tu me fiches la paix et t'évites de toucher à ce qui a de la valeur à présent. Cette bagnole vaut plus que tout ce que tu vas posséder un jour dans ta vie. ”

“Y'avait vraiment que ça qui manquait.”

C’était le genre de journée pour le jeune homme assez éprouvante, il ne supportait pas les gosses de riches et là son école était envahi par tout ces jeunes qui se croient trop au dessus de la mêlé. Anthony avait cette sensation qu’on a souvent quand c’est une mauvaise journée celle où on se dit qu’on aurait mieux fait de rester couché. Il avait déposé ses sœurs devant le lycée, c’était pour qu’elle n’ait pas à marché du parking jusqu’à l’école, une façon de les couvés enfin bref ce n’était pas vraiment ça le problème sur le moment. C’était cette fille qui pétait un câble parce qu’il avait à peine touché avec sa portière la voiture de la demoiselle. Déjà qu’il n’était pas de très bonne humeur mais là elle n’arrangeait rien. Anthony pouvait être un mec gentil, serviable, aimant mais là il allait être tout le contraire, détestable méchant enfin bref tout le contraire quoi. Il n’appréciait pas la façon dont elle lui avait parlé et il avait bien l’intention de répliquer c’était pas du tout le genre à se laisser marcher sur les pieds par une fille de riche, ça lui était arrivé une fois de se laisser marcher sur les pieds par un gosse de riche mais ça n’arriverait plus jamais c’était hors de question.

La jeune femme monta alors tout de suite sur ses grands chevaux en lui sortant le discours habituel de tous les riches. Si on a de l’argent c’est parce qu’on travaille et qu’on ne profite pas du gouvernement et vous vous êtes juste un tat de fainéant. Le genre de discours qui énervait au plus haut point. Parce qu’elle ne savait même pas ce que c’était que le travaille elle était née avec une petite cuillère en or dans la bouche et elle lui parlait de travaille c’était se foutre de la gueule du monde. Puis elle lui dit de lui fiche la paix et de ne pas toucher à ce qui avait de la valeur à présent. Elle fini par ajouter que la voiture valait plus que tout ce que le jeune homme possèderait dans sa vie. C’était les paroles de trop, elle se prenait pour qui parce qu’elle avait de l’argent qu’elle pouvait le dénigrer comme elle le voulait. Et elle n’avait pas le droit de marcher sur tout ce que ses parents avaient battis pour lui et sa fratrie en les traitants de paresseux. Ses parents avaient toujours travaillé dur pour les élever lui, ses sœurs et son petit frère. Son père était mort pour son travail alors l’entendre dire qu’il était paresseux c’était impardonnable.

Anthony ne supportait pas qu’on parle mal de lui et encore moins de sa famille, c’était les personnes les plus importantes dans sa vie. Anthony avait toujours eu du respect pour son père et pour ce qu’il avait fais pour eux tant qu’il était en vie et rien que pour ça il ne pouvait pas supporter qu’on lui manque de respect. Et voilà Antho détestait encore plus les riches parce que c’était toujours pareil avec eux, il n’y avait que l’argent qui comptait et pour eux tout valait le coup tant qu’il y avait de l’argent à la clé. Les riches marchaient sur tout et sur tout le monde pour pouvoir gagner de l’argent. Elle parlait travaille alors que c’était sans doute son grand père qui avait travaillé plus que de raison pour monter la société que son père avait à présent alors qu’elle ne vienne pas lui donner des leçons de morale. Elle n’était pas en terrain conquis ici, c’était son territoire et elle n’était la reine de personne ici. Le jeune homme lui répondit alors en la regardant dans les yeux.

-Toi tu me parles de travaille ? Mais tu as jamais travaillé de ta vie, on t’a toujours tout apporté sur un plateau d’argent ! Et tu me donne des leçons de morales sur les paresseux ! Ce n’est pas parce qu’on a moins d’argent que vous qu’on est paresseux ! Tu te prends pour qui ? J’ai peut être pas de voiture de luxe mais au moins moi je saurais toujours me démerder quoi qu’il arrive, j’aimerais bien voir comment tu te démerderais si demain tu devais travailler pour aider ta famille ! On verrait qui est paresseux ! En tout les cas ici tu n’es pas dans ton monde, t’es juste une pétasse pourri gâter qui à sans doute pas plus de QI qu’un flanby de toute évidence !

Anthony pouvait être en plus d’être sarcastique assez méchant en même temps elle l’avait cherché. Le jeune homme regarda alors la jeune femme appuyer sur sa voiture parler toute seule, il leva les yeux au ciel et sortit enfin de sa voiture, il ferma sa portière et attrapa son sac qui était dans le coffre. Il ferma ensuite d’un coup de clé la voiture, il avait également pris son ballon de basket, le jeune homme faisait partit de l’équipe de Basket, il en était même capitaine alors le mec populaire ici c’était lui enfin bon ce n’était pas le genre de truc auquel il accordait de l’importance populaire ou pas il s’en fichait il savait ce qu’il valait. Le jeune homme pris alors la direction de l’entré du lycée, il n’avait cours que dans 2 heures.

Dans le monde des riches, il y a une loi qui vaut plus que toutes les autres. Et c’est un peu ridicule, car c’est une loi un peu barbare…alors que les riches se ventent d’avoir plus de classe qui quiconque. Cette loi, c’est la loi de la jungle. Soit tu mange, sinon tu te fais manger, un point c’est tout. En grandissant avec cette loi en tête, Clarissa s’était vite aperçu que la seule manière de survivre dans ce monde qui était le sien, c’était de se faire une carapace énorme pour éviter qu’on ne l’attaque, ou du moins pour éviter d’avoir trop mal lorsqu’on l’attaquait. C’était bien connu, les couteaux volent plutôt bas dans les soirées organisé par des parents de riches. Vous savez, ces soirées où ils doivent sourire et faire semblant de tous s’adorer pour redorer leur image? Mais au fond ils se détestent tous pour une multitude de raisons et cherchent constamment la bonne occasion pour leur enfoncer un poignard dans le dos….C’était exactement ce qui était arrivé à son père…un poignard dans le dos. Trahi par son associé… c’était un vrai pourri celui là. À ce moment précis, il devait être quelque part dans la Barbades, à vivre la belle vie avec l’argent de sa famille.

Pourquoi avait-il fallu que la première personne sur qui elle tombe soit une personne aussi arrogante et répugnante? Elle aurait pu croiser quelqu’un de gentil et courtois..mais non, c’était quasimodo en personne qui venait saluer les gens… Un vrai cauchemar ce mec. Elle soupira longuement en hochant de la tête alors qu’elle s’assoyait sur l’avant de la voiture. Elle croyait que ça s’arrêterait là, qu’il déciderait de partir…mais non. Il faut croire qu’il voulait vraiment se faire ramasser en ce joli matin ensoleillé… Car une chose était certaine; elle gagnerait d’une façon ou d’une autre. Si elle n’y parvenait pas seule, bien des gens viendraient à son secours… Malgré qu’elle fût plutôt petite, Clarissa avait appris à s’imposer et à ne pas se faire marcher sur les pieds sans rien dire. En l’entendant, elle tourna le regard vers lui, le fusillant du regard. Lui, il allait lui payer ça… Si ce n’était pas aujourd’hui, elle aurait tout son temps pour concocter une vengeance digne de ce nom. Elle se mordilla l’intérieur de la joue. Si elle n’avait pas eu de classe, elle lui aurait arraché la tête sur le champ, mais elle était trop bien élevée pour ça. Elle se redressa, lui faisant face à un peu plus d’un mètre de lui. Elle n’avait pas peur de lui et elle comptait bien le lui montrer.

« Je ne savais pas que tu avais fait une recherche sur tous les gens qui peuplent la Terre! Qu’est ce que tu connais de moi? Rien, rien du tout, pas même mon nom, mon âge, qui je suis, ce que j’ai fais ou ce que je fais, alors la ferme. T’as l’air d’un chien qui protège ton territoire, et bien j’ai des petites nouvelles pour toi, ya pas mal de truc qui vont changer ici. Crois-moi, je ne connais personne qui était enchanté à l’idée de venir étudier ici pour une durée indéterminée, moi la première. Et puis »

Mais elle s’arrêta net, le regardant attentivement. Un grand sourire illumina son visage…elle venait de la reconnaître…Ses yeux, ce sourire… Oui, elle l’avait déjà vu quelque part. Le regardant, elle éclata de rire n le dévisageant.

«Pas croyable… Toi qui me fais la leçon…. Dommages que Christopher ne soit pas encore arrivé, il aurait adoré pouvoir te dire bonjour. Je comprends maintenant pourquoi tu es aussi triste qu’on parle de paresse…. Si ton père avait eu l’intelligence et la patience pour mettre son harnais de sécurité de la bonne manière, peut-être qu’un jour tu aurais pu faire parti des nôtres!»

Elle se souvenait de lui….pas de son nom, mais elle savait qui il était. Un ancien ami de Christopher…. Elle l’avait déjà croisé et chaque fois elle avait bien rit…de lui. Il l’avait cherché, elle le regardait dans les yeux. Son ton avait été méchant, mais pire que ça…c’était comme si elle riait de lui; de son père.

Anthony ne comprenait pas le monde des gens riches, ils n’avaient aucuns principes sauf celui de marcher sur tout le monde pour gagner un maximum d’argent. Rien n’avait d’importance pour eux tant qu’ils avaient de l’argent, mais il n’y avait pas que ça dans la vie. L’argent ne faisait pas le bonheur la preuve il avait été heureux toute sa vie enfin jusqu’à la mort de son père. Tout avait changé, il avait du travailler enfin dès qu’il avait eu l’âge de pouvoir le faire pour aider sa mère à payer les factures, à s’occuper de ses sœurs et surtout de son petit frère. Anthony s’occupait très souvent de son frère et il lui arrivait souvent de lui parler de leur père histoire que Louis puisse connaître un peu de leur père même si c’était à travers lui. Anthony avait du grandir plus vite que n’importe qui de son âge, à 14 ans il avait perdu son père, et sa mère était enceinte de son 6ième enfants alors il avait été obligé de grandir, d’être plus mature comme il se disait souvent, mort l’enfant qui vivait en lui, c’était ça il avait totalement perdu son âme d’enfant parce qu’il avait du assumer des choses lourdes pour son âge. Il ne regrettait rien et jamais vous ne l’entendrez se plaindre de tout ça. Tant que sa mère, ses sœurs et son frère étaient heureux rien d’autre ne comptait pour lui pas même son propre bonheur.

Bref il avait fallu que le jeune homme tombe sur une fille de riche insupportable pour la première journée où ils devaient tous arriver. Il ne l’appréciait pas et ça ne serait jamais le cas pour le moment il avait juste envie de lui mettre des claques mais s’il y avait bien une chose que son père lui avait appris c’était qu’on ne lève jamais la main sur une femme quoi qu’elle dise et quoi qu’elle fasse. Bref la jeune femme lui dit alors qu’elle ne savait pas qu’il avait fais des recherches sur tout le monde. Puis elle lui demanda ce qu’il connaissait d’elle. Elle ajouta qu’il ne connaissait rien d’elle ni ce qu’elle avait fais ou pas. Elle ajouta qu’il avait l’air d’un chien qui défend son territoire et que beaucoup de chose allait changer ici, elle rêvait debout ce n’est pas elle et ses amis gosse de riche qui allait changer quelques choses ici. Il lui répondit alors en la regardant dans les yeux.

-J’en sais assez sur toi pour savoir que t’es une gosse pourrie gâter qui connaît rien à la vie ! Je ne crois pas que tu es beaucoup travailler pour dépenser tout l’argent que tu dépenses, ni même pour payer la voiture que tu conduis !!

Elle se mit alors à rire et elle parla de Christopher, en disant que c’était dommage qu’il ne soit pas là parce qu’il aurait adoré lui passer le bonjour. Elle ajouta qu’elle comprenait maintenant pourquoi il était aussi triste qu’elle parle de paresse. Clarissa dit ensuite que si le père du jeune homme avait eu l’intelligence et la patience pour mettre son harnais de sécurité correctement peu être qu’il aurait un jour fais parti des leurs. Pour rien au monde Anthony aurait voulu faire partit des leurs comme elle le disait, elle parlait sans savoir sur la mort de son père et elle l’insultait c’était les mots de trop, et deux choix s’offrait à lui soit il la giflait mais énervé comme il l’était c’était clair qu’il lui décrocherait la mâchoire soit c’est la voiture de la jeune femme qui prenait. Le deuxième choix était le plus raisonnable. Anthony lança violement son ballon sur le capot de la voiture de la jeune femme, ce qui laissa une bosse assez conséquente mais il en avait pas fini. Il était à présent à côté de la voiture et il balança un grand coup de pied dans l’aile avant de la voiture puis dans la portière, en quelques coup il avait défoncé toute la carrosserie d’un côté de la voiture elle l’avait cherché. Il se tourna alors ensuite vers la jeune femme et lui. On pouvait voir dans le regard du jeune homme qu’il était en colère, il ne supportait de personne qu’on insulte son père !

-Ecoute-moi bien, Christopher c’est un pauvre mec, pour qui rien ne compte pas même l’amitié ! Et ne reparle jamais plus de mon père de cette façon ! Et pour rien au monde j’aurais voulu faire partit de votre monde comme tu dis ! Jamais je ne voudrais vous ressemblez, parce que j’ai peu être pas d’argent mais j’ai assez de respect pour les gens pour ne pas insulter leurs proches qui sont mort ! Tu es encore plus minable que je le pensais ! Et tu peux remercier mon père parce que si je n’ai pas défoncé ton jolie petit c*l c’est parce qu’il m’a dit un jour qu’on ne levait pas la main sur une femme ! Bien que je sais pas ce qui me retiens !!

En plus de tomber sur une personne avec qui elle ne s’entendait pas, il avait fallut que ce soit lui. De tous les étudiants de cette école pourrie, il avait fallu qu’elle tombe sur celui qui devait la détester encore plus que n’importe qui. Elle ne l’avait jamais vraiment attaqué auparavant. Mis à part, peut-être, quelques petites remarques pour accentuer les rires de ses compagnons ou pour aider Christopher à faire tomber Anthony encore plus bas qu’il ne l’était déjà. Elle se souvenait du temps où elle sortait avec Christopher. Il lui avait parlé d’Anthony, du fait qu’il arrivait difficilement à croire qu’il avait pu se tenir avec lui…une erreur de jeunesse. Oui, c’était bien ça le terme qu’il avait utilisé pour décrire sa relation avec Anthony. C’était la première fois qu’elle attaquait directement Anthony, et elle n’y était pas allé de main morte, ça c’était bien certain. Attaqué son père décédé c’était un coup bas, très bas, même pour Clarissa. Elle le regretterait probablement une fois la poussière retombée, mais pour le moment elle était plutôt fière de son coup. Simplement à voir le visage de Anthony, le regard qu’il lui lançait…elle avait touché une corde sensible.

Elle reçu un texto, et pris son cellulaire qui était dans sa poche. Alors qu’elle avait le regard détouré, elle entendit un horrible bruit. Elle releva la tête…il n’avait quand même pas osé?! Mais si, la marque laissée sur sa belle voiture était le témoin et la preuve…Il venait de lancer son stupide ballon contre la voiture de luxe… Elle allait lui arracher la tête. Replaçant son cellulaire dans sa poche, elle se tourna vers lui.

«Non, mais ça va pas la tête?!»

Mais ça ne servit à rien. Anthony était fou de rage et frappa dans la carrosserie de la voiture et en défonça tout un côté. Elle le regardait faire, totalement impuissante et sous le choc. Une seule phrase raisonnait dans sa tête…..Mon père va me tuer. Ces cinq mots résonnaient dans sa boîte crânienne….Son père allait la tuer, tout faire pour qu’elle revive pour pouvoir la tuer de nouveau. Bien sûr ils avaient des assurances….mais ce n’était pas du tout le bon moment pour que ça arrive… Son père serait fou de rage… et sa mère aussi. Quand il eut terminé son carnage, il lui cria dessus, mais elle n’écoutait même plus les mots qu’il prononçait. Elle se contentait de regarder la voiture, totalement impuissante. Les mots résonnant toujours dans sa tête….Mon père va me tuer. Lorsqu’il arrêta de crier, elle se contenta de dire simplement, comme totalement déconnectée du monde.

«J’espère que t’es content… même si t’as réussit à pas me cogner, c’est tout comme… Tu l’As fait indirectement c’est tout.»

Elle attrapa son sac, et n’attendant même pas une réponse de sa part, elle parti dans une direction au hasard pour attendre ses amis… Le pire dans tout ça c’est qu’elle ne pouvait pas tout leur dire…après tout ses parents étaient censés être riche, très riche…une voiture c’était rien non? Elle qui voulait seulement partir en arrivant espérait maintenant que le moment où elle devrait entrer chez elle n’arriverait simplement jamais… Elle était vraiment tombé bas… c’était comme si son monde venait d’être démoli sous ses yeux … ou du moins ce qui restait de son monde.

End Of Subject